Published 27 mai 2024 Commentaires 0 Commentaire Par Eric Mabille Tags BOZARBruxellesE.L.T. MesensexpositionsJane GraverolMarcel MariënMax ErnstPaul DelvauxPaul NougéRachel BaesRaoul UbacRené MagritteSalvador DaliSurréalisme belgeXavier Canonne ‘Histoire de ne pas rire’, panorama du Surréalisme en Belgique, à BOZAR BOZAR fête le centenaire de la naissance du surréalisme en 1924 avec l’exposition ‘Histoire de ne pas en Rire’ qui nous dresse un panorama très éclairant du Surréalisme en Belgique et de ses spécificités. A voir jusqu’au 16 juin 2024. Le Mont des Arts à Bruxelles célèbre les 100 ans du Surréalisme en deux expositions. A Bozar – Palais des Beaux Arts, l’exposition ‘Histoire d’en rire’ offre une plongée fascinante dans le surréalisme belge. Partenaire dans la célébration de cet anniversaire, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique propose l’exposition ‘Imagine ! 100 Years of International Surrealism’ jusqu’au 21 juillet, une exploration du mouvement dans une perspective plus internationale. Cette exposition itinérante, conçue en collaboration avec le Centre Pompidou de Paris, choisit, pour cette première étape bruxelloise, une mise en miroir du Surréalisme face à ses racines symbolistes, un regard entre similitudes et lignes de fractures. Surréalisme en Belgique…en quelques mots En 1924, tandis qu’André Breton lançait en France son Manifeste du Surréalisme à Paris, une aventure tout aussi audacieuse commençait en Belgique. Sous la direction de Xavier Canonne, expert reconnu du Surréalisme belge, « Histoire de ne pas rire » explore cette nuance. Elle met en lumière la différence entre le surréalisme français, centré sur l’inconscient et l’imagination individuelle, et le surréalisme belge, plus construit, ancré dans le quotidien engagé politiquement, avec des artistes comme Paul Nougé. L’exposition révèle les interactions entre les surréalistes belges et leurs pairs internationaux, façonnant ainsi le paysage artistique du 20e siècle. Ne manquez pas cette occasion unique de comparer les œuvres de René Magritte, Jane Graverol, Marcel Mariën et d’autres artistes belges avec celles de Max Ernst et Salvador Dalí. Nougé, figure majeure du surréalisme à Bruxelles, incarne l’esprit de ce mouvement. Avec ses compagnons, dont Magritte, il guide cette exposition à travers trois générations. Si la mort de Breton en 1969 marque la fin du surréalisme en France, le mouvement continuera en Belgique avec Tom Gutt jusqu’aux années 2000. Surréalisme en Belgique, prologue moderniste Après la Première Guerre mondiale, l’art belge se voit profondément influencé par de nouveaux courants esthétiques provenant d’Allemagne, des Pays-Bas et de France. L’avant-garde se manifeste alors à travers le Dadaïsme, le Constructivisme et ‘l’Art pur‘. Né en Suisse en réaction à la Grande Guerre, le Dadaïsme combat toutes les conventions et valorise l’irrationnel, des éléments que l’on retrouvera plus tard dans le surréalisme. En Belgique, Paul Joostens, avec ses écrits, collages et assemblages évoquant Kurt Schwitters, devient la figure emblématique de Dada à Anvers. À Bruxelles, un groupe de peintres composé de René Magritte, Victor Servranckx et Pierre-Louis Flouquet se passionne pour le constructivisme. Magritte, partageant un atelier avec Flouquet, coécrit avec Servranckx le manifeste L’Art pur. Défense de l’esthétique. Ils explorent ensemble l’abstraction géométrique, promue dans des revues telles que Het Overzicht et 7 Arts. Cependant, Magritte se lasse rapidement de ces questionnements esthétiques et décide de quitter son premier cercle d’amis pour s’engager dans d’autres explorations artistiques. Surréalisme en Belgique, émergence d’un mouvement En 1924, André Breton, poète visionnaire, dévoile au monde le Manifeste du Surréalisme, un ouvrage emblématique qui exalte les pouvoirs de l’imagination, les profondeurs de l’inconscient et les mystères de l’écriture automatique. Cette démarche consiste en une dictée spontanée de la pensée, opérant sans la moindre interférence de la raison, et se détachant de toute contrainte esthétique ou morale. Autour de Breton, un premier cercle de peintres visionnaires se forme, incluant des figures marquantes telles que Joan Miró, Max Ernst, André Masson, Salvador Dalí et Yves Tanguy. En Belgique, le surréalisme prend son essor en 1924 grâce au poète Paul Nougé. L’exposition de Bozar, « Histoire de ne pas rire », s’inspire de ses écrits théoriques. Le parcours commence avec le modernisme belge, mettant en lumière des artistes comme Pierre-Louis Flouquet, Victor Servranckx et un jeune René Magritte, dont le style n’est pas encore identifiable. Les surréalistes belges, animés par un esprit subversif, cherchent à transformer le monde par leur art. Plus qu’un style, le surréalisme est pour eux un état d’esprit, mêlant humour et engagement politique, souvent de gauche. Dès 1924, le trio Correspondance – Paul Nougé, Camille Goemans et Marcel Lecomte – adopte l’anonymat, préférant la confidentialité et l’impact révolutionnaire. Rejetant la carrière conventionnelle, ils visent à être compris par une élite d’initiés plutôt qu’à séduire le grand public. Le Surréalisme au Palais des Beaux-Arts L’exposition de 1934, centrée sur la revue Minotaure, est souvent considérée comme la première manifestation internationale du surréalisme, bien que de nombreuses autres œuvres y aient été présentées. Dans les années 1930, la Société des Expositions, principale utilisatrice des salles du Palais, joua un rôle crucial dans l’émergence internationale de René Magritte et l’essor surréaliste de Paul Delvaux, grâce à l’impulsion du trio composé de Claude Spaak, Robert Giron et E.L.T. Mesens. ‘Histoire de ne pas rire’, une girafe dans un verre ‘Histoire de ne pas rire’ présente des œuvres majeures de René Magritte, Jane Graverol, Marcel Mariën, Rachel Baes, E.L.T. Mesens, Leo Dohmen et Paul Delvaux, ainsi que des maîtres internationaux tels que Max Ernst, Salvador Dalí et Giorgio De Chirico. Environ 260 peintures, objets, dessins, collages et photographies, ainsi que plus de 100 documents (revues, affiches, pamphlets) sont prêtés par plus de 50 institutions, fondations, galeries et collections privées, dont le Centre Pompidou, la Tate Modern, le Boijmans Van Beuningen, la Pinacothèque de Munich et le Kunsthaus Zürich. Cette sélection offre une vision représentative de 75 ans d’activité surréaliste, équilibrant les différentes époques et illustrant la richesse et la diversité de ce mouvement. Surréalisme en Belgique , une scénographie audacieuse La scénographie imaginée par Yves Malysse et Kiki Verbeeck de URA Architects embrasse l’esprit surréaliste en bouleversant les conventions de perception et de pensée. S’inspirant des réflexions de Magritte sur les interactions entre mots et images, cette mise en scène propose un parcours où les œuvres d’art sont disposées sur des cloisons temporaires, tandis que les murs permanents servent de support aux textes et citations. Un choix scénographique réussi qui rappelle l’esprit bricolé du Surréalisme. Empilées sur toute la hauteur de ces parois, les œuvres s’entrechoquent, créant une vision joyeusement cacophonique et dynamique. Surréalisme en Belgique, la figure de Magritte Pendant cette période, René Magritte, influencé par la découverte du tableau Le Chant d’amour (1914) de Giorgio De Chirico, connaît une transformation artistique significative dès 1925. Ses œuvres, caractérisées par un style réaliste, se chargent d’énigmes, où des motifs tels que l’homme au chapeau melon ou le bilboquet font leur première apparition. À travers ses peintures, Magritte explore des questions poétiques et philosophiques. En 1927, Magritte et son épouse Georgette partent pour Paris. L’artiste s’immerge dans le cercle d’André Breton, découvre la peinture de Miró, qui incorpore des phrases dans ses compositions. Inspiré différemment, Magritte y entamera la série des « tableaux-mots », dont l’emblématique Trahison des images (1929), remettra en question le lien entre l’objet, sa représentation et le langage. C’est aussi la rencontre avec Dalí et Max Ernst et ses nouvelles techniques, telles que le frottage et le collage. Dès 1929, les deux revues ‘Variétés’ et ‘La Révolution surréaliste’ lui offriront des plateformes de choix pour diffuser son travail. Malheureusement, le projet d’une exposition personnelle de Magritte à Paris est avorté en raison de la crise économique, obligeant Goemans à fermer sa galerie. En juillet 1930, Magritte quitte alors Paris pour regagner Bruxelles, ayant peint un quart de son œuvre pendant son séjour. Surréalisme belge en terre hennuyère En 1934, le groupe surréaliste Rupture est fondé à La Louvière, Hainaut, par Achille Chavée, André Lorent, Marcel Parfondry, et Albert Ludé, rejoints plus tard par Fernand Dumont. Soutenu par Mesens, il organise une exposition surréaliste en 1935 et publie la revue Mauvais Temps. Cependant, des dissensions politiques et des difficultés d’indépendance vis-à-vis de Breton mènent à sa dissolution en 1939. Ce démantèlement donne naissance au Groupe surréaliste en Hainaut, intégrant de nouveaux membres comme Armand Simon, Marcel Lefrancq, Louis Van de Spiegele et Pol Bury. Malgré des contacts fréquents, leur collaboration avec les surréalistes de Bruxelles reste limitée. Surréalisme en Belgique, les temps de guerre et de l’après L’occupation allemande de la Belgique en 1940 a sévèrement restreint l’activité surréaliste. Magritte et Nougé ont dû adopter une attitude discrète, tandis qu’une nouvelle génération, représentée par Marcel Mariën et Christian Dotremont, a maintenu des contacts même dans un Paris occupé. Malgré les dénonciations, Magritte et Raoul Ubac ont réussi à exposer à Bruxelles, alors que les surréalistes du Hainaut, comme Chavée et Dumont, étaient réduits au silence, certains allant même jusqu’à entrer dans la clandestinité ou périr dans des camps de concentration. Pendant ce temps, Paul Delvaux, touché par le désespoir ambiant, a refusé de présenter publiquement ses œuvres. Durant la guerre, Magritte a cherché à transcender la noirceur de l’occupation en adoptant une nouvelle approche picturale inspirée de l’impressionnisme, ouvrant ainsi une période lumineuse qui a divisé ses admirateurs. En 1946, son manifeste du Surréalisme en plein soleil a provoqué une rupture avec Breton, mais a rassemblé les surréalistes belges autour d’une réforme artistique plus engagée. Invité à Paris en 1948, Magritte y présente des œuvres singulières et volontairement provocantes, bien que largement incomprises, sauf par quelques proches comme Mariën, Nougé et Scutenaire, témoins de cette brève « période vache ». Paul Delvaux, quant à lui, a continué à créer des œuvres empreintes de mystère et de rêverie, tout en rejetant l’étiquette surréaliste et en se tenant à l’écart des engagements politiques du groupe de Bruxelles. Surréalisme en Belgique, le nu au féminin Les surréalistes explorent largement le nu féminin, le déformant et l’érotisant dans leurs œuvres. Des représentations féminines par les surréalistes masculins souvent stéréotypées ; des femmes idéalisées comme des muses, soit réduites à de simples objets de fantasme, comme le souligne Simone de Beauvoir dans ‘Le Deuxième Sexe’. Toutefois, cette représentation complexe des femmes dans le surréalisme trouve son origine dans un désir subversif de renverser les conventions établies de l’Église et de la bourgeoisie à travers l’exploration de l’érotisme et de la nudité. Jane Graverol et Rachel Baes, deux femmes du Surréalisme belge Les artistes femmes ont fréquemment recouru au nu pour questionner leur propre position sociale et leur identité. En Belgique, le surréalisme a offert une tribune à des figures telles que Rachel Baes et Jane Graverol, qui ont insufflé une perspective distinctement féminine au sein du mouvement. Rachel Baes, d’abord renommée pour ses compositions décoratives de fleurs et de natures mortes, a connu une métamorphose artistique après la perte de son amant en 1940. Inspirée par Marcel Lecomte, E.L.T. Mesens et René Magritte, elle s’est orientée vers une esthétique surréaliste. Ses toiles, explorant l’univers des petites filles et les blessures de l’enfance, la définissent elle-même non comme une peintre surréaliste, mais comme une surréaliste qui peint. Jane Graverol, influencée par son père Alexandre Graverol dès son adolescence, débute avec des œuvres initialement réalistes avant d’adopter le surréalisme dans les années 1930, sous l’impulsion d’E.L.T. Mesens et de René Magritte. Son style surréaliste se caractérise par une exploration audacieuse de la condition féminine et de la liberté corporelle. Elle utilise des motifs symboliques tels que les cages et les oiseaux pour exprimer des « rêves conscients », comme elle les nomme. Impliquée activement dans la revue ‘Les Lèvres nues’ dans les années 1950, aux côtés de Marcel Mariën et de Paul Nougé, elle réalise en 1964 le célèbre portrait de groupe La Goutte d’eau, mettant en lumière les artistes femmes, notamment Irène Hamoir. Sa récente reconnaissance internationale comprend une exposition à la Biennale de Venise en 2022, où son tableau ‘The Milk of Dreams’ a été présenté. Le Surréalisme en Belgique , les Lèvres nues Dans les années 1950, une dissension éclate au sein du groupe surréaliste belge, opposant Magritte à Nougé et marquant le désengagement politique de Magritte. En avril 1954, Marcel Mariën, accompagné de Jane Graverol et Paul Nougé, lance la revue Les Lèvres nues, qui devient également une maison d’édition renommée jusqu’en 1975, reconnue pour sa poésie exigeante et son engagement politique. Cette période voit l’arrivée de nouveaux collaborateurs comme Leo Dohmen et Gilbert Senecaut, tandis que Mariën publie les œuvres complètes de Nougé sous le titre ‘Histoire de ne pas rire’. En 1959, Mariën se tourne vers le cinéma avec ‘L’Imitation du cinéma’, film qui suscite un scandale à sa sortie en 1960, censuré en Belgique et interdit en France. En 1962, Mariën crée le pamphlet ‘Grande Baisse’ avec Dohmen, dépeignant Magritte comme bradant ses œuvres face à son succès, ce qui entraîne une rupture définitive avec le peintre. Par la suite, Mariën voyage aux États-Unis puis en Chine, contribuant à l’émergence d’une nouvelle génération artistique, la troisième depuis l’avènement du surréalisme en 1924. Surréalisme en Belgique, l’expérience continue En 1969, le surréalisme prend officiellement fin en France, mais en Belgique, le mouvement persiste grâce à Tom Gutt, inspiré par le film de Mariën ‘L’Imitation du cinéma’ et fervent admirateur de Nougé, qui le revitalise en rassemblant d’anciens membres du groupe bruxellois ainsi que de nouveaux arrivants. En mai 1963, Gutt lançait la feuille ronéotypée ‘Vendonah’, mettant en avant l’œuvre de Nougé et défendant le peintre Roger Van de Wouwer, dont l’œuvre a été censurée à la galerie La Proue. Le magazine ‘Le Vocatif’ de Gutt, lancé en 1972, ainsi que les expositions de la galerie La Marée à Boitsfort et les initiatives éditoriales ouvrent la voie à de nouveaux collaborateurs comme Gilles Brenta, Claude Galand, Robert Willems et André Stas. Le Surréalisme en Belgique, REVIEW Boombartstic L’exposition ‘Histoire de ne pas rire : Le surréalisme en Belgique’ constitue une exploration fascinante et immersive du riche paysage artistique du surréalisme belge. À travers une sélection minutieuse d’œuvres, elle transporte les visiteurs dans un univers où le rêve et la réalité se mêlent, où l’absurde et le fantastique s’entrelacent avec harmonie. L’un des aspects les plus fascinants de cette exposition est sa capacité à mettre en lumière non seulement les figures emblématiques comme René Magritte, mais aussi les artistes moins connus mais tout aussi importants, tels que Paul Nougé, Marcel Mariën, Jane Graverol, Tom Gutt et Rachel Baes, parmi tant d’autres, en soulignant la richesse et la diversité des pratiques de chaque artiste, reflétant à la fois son héritage et son originalité. La direction artistique de l’exposition, sous la houlette du commissaire Xavier Canonne, se distingue par son excellence. Chaque œuvre est sélectionnée avec discernement pour mettre en lumière les diverses dimensions du surréalisme en Belgique, des peintures énigmatiques aux poésies écrites et aux films expérimentaux. De surcroît, le catalogue édité au Fonds Mercator qui accompagne l’exposition représente une ressource inestimable pour approfondir sa compréhension de cet univers artistique captivant. Histoire de ne pas Rire Le Surréalisme en Belgique BOZAR – Palais des Beaux-Arts 23 rue Ravenstein 1000 Bruxelles jusqu’au 16 juin 2024 du mardi au dimanche, de 10h à 18h https://www.bozar.be/fr René Magritte, Le double secret, 1927, huile sur toile, Centre Pompidou, Paris – Musée national d’art moderne / Centre de création industrielle. exposition Histoire de ne pas Rire, Le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) succession Magritte – Sabam Belgique 2023, Boombartstic Art Magazine E.L.T. Mesens, Norine, 1920-1929, photocollage, Gand, Amsab-Institut d’histoire sociale, exposition Histoire de ne pas rire – Le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024,(c) Sabam Belgique 2023, Boombartstic Art Magazine Jane Graverol, Sans titre (Femme libérée), 1949, huile sur toile, 60 X 73 cm, Collection privée, Bruxelles, exposition Histoire de na pas rire – Le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) Sabam Belgique 2023, Boombartstic Art Magazine René Magritte, La forêt, 1927, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts/La Boverie, Liège. exposition Histoire de ne pas Rire, le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) succession Magritte – Sabam Belgique 2023, Boombartstic Art Magazine Marcel Mariën, Le Tao, 1976, assemblage, Charleroi, Collection de la Province de Hainaut – Dépôt au BPS22., exposition Histoire de ne pas rire, le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, © Fondation Marcel Mariën – L’activité surréaliste en Belgique, Boombartstic Art Magazine Max Ernst, Forêt sombre avec Oiseau, 1927, huile sur toile, Ulla et Heiner Pietzsch Collection, Berlin, exposition Histoire de ne pas rire, le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) Jochen Littkemann, Berlin, Boombartstic Art Magazine Paul Nougé, La Jongleuse, de la série La Subversion des images, 1929-1930, photographie, Collection Archives & Musée de la Littérature (AML), Bruxelles. exposition Histoire de ne pas rire, Le Surréalisme en Belgique, BOZAR, 2024, (c) Droits réservés, Boombartstic Art Magazine Paul Delvaux, Les nœuds roses, 1937, huile sur toile, Musée Royal des Beaux Art Anvers – Communauté Flamande, inv. 2850. exposition Histoire de ne pas rire, le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) Foundation Paul Delvaux, Sint-Idesbald SABAM Belgium, 2023, (c)photo Rik Klein Gotink, Boombartstic Art Magazine Rachel Baes, La leçon de philosophie, 1963, huile sur toile, collection privée, exposition Histoire de ne pas rire, Le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) SabamBelgique 2023. Boombartstic Art Magazine Raoul Ubac, Le Combat de Penthésilée I, 1938, photographie, 41,5 x 31 cm, Collection Fotomuseum Antwerpen, inv. P/1970/46/6. exposition Histoire de ne pas rire, Le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) Sabam Belgique 2023. Boombartstic Art Magazine René Magritte, Le Bain de cristal, 1946, gouache, collection privée, exposition Histoire de ne pas Rire, le Surréalisme en Belgqiue, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) Photothèque R. Magritte, Adagp Images, Paris, 2019, Boombartstic Art Magazine Salvador Dalí, L’énigme du désir, 1929, huile sur toile, Bayerische Staatsgemäldesammlungen – Sammlung Moderne Kunst in der Pinakothek der ModerneMünchen. exposition Histoire de ne pas Rire, le Surréalisme en Belgique, BOZAR, Bruxelles, 2024, (c) Sabam Belgique 2023. (c) photo bpk / Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Boombartstic Art Magazine Auteur Eric Mabille "J’adore bouger et mon rapport à l’art est dans le mouvement, l’instinct et l’instant et ce depuis toujours. J'aime ce côté spontané, libéré de toute connaissance préalable, en vrai autodidacte. J’apprécie aussi pleinement le moment privilégié d’une preview presse, où seul dans une salle d’exposition, j’ai cette impression d’avoir toutes les œuvres pour moi. » Eric Mabille est diplômé en marketing, passionné de web, spécialisé en gestion de projets culturels et en marketing de destination et de niche. Il fréquente depuis plusieurs années l’atelier de dessin et les cours de chant lyrique à l’Académie de Saint-Gilles.
Expositions Françoise Schein, 1001 plateaux, une exposition collaborative à la Banque Nationale de Belgique