Published 4 mars 2019 Commentaires 0 Commentaire Par Eric Mabille Tags ArgosArt'Loft - Lee Bauwens GalleryBOZARCentre Culturel de SchaerbeekChantal TalbotChris DorlandCID Grand HornuCIRVADéborah LotheElyse GalianoFrançois CurletGalerie FaiderHenry van de Velde AwardsInca Dress CodeJan VrommanJeni ReghemJulie ScheurweghsLa LogeLe BotaniqueLes mercredis du fanzineLola Parrot LagarenneMAC's Grand-HornuMaurice FrydmanMichel BlazyMichel MazzoniMusée d'Art et d'HistoireMusée du CinquantenairePhilippe WolfersSuper DakotaVincent Dunoyer Agenda Boombartstic – du 04 au 10 mars 2019 Agenda Boombartstic ; faites le plein de bons plans Arty pour la semaine. Chaque lundi, je vous propose ma sélection des événements Arty à ne pas manquer. Des événements, des expos, des shows en galeries, un agenda 100% bruxellois qui s’autorise de belles escapades en province. Avant de commencer, merci au plus de 1400 personnes qui ont rejoint le compte Instagram de Boombartstic. J’y publie tous les jours, et il n’est pas trop tard pour me rejoindre si ce n’est pas encore fait. >> https://www.instagram.com/boombartstic_art_brussels Plus de 1400 followers sur l’Instagram de Boombartstic, MERCI , Agenda Boombartstic, 04 – 10 mars 2019 Allez c’est parti pour l’Agenda Boombartstic. Au sommaire : Les prix van de Velde à BOZAR, une femme au paon au Musée du Cinquantenaire, les mercredis du Fanzine et la nocturne chez Argos ; pour les événements. Côté expositions : petit tour au Botanique, à la Loge, et au Centre Culturel de Schaerbeek. Côté galeries ; Maurice Frydman chez ArtLoft, Chris Dorland chez Super Dakota, Chantal Talbot à la Galerie Faider et Jean-Michel Alberola chez Templon. Envie d’escapades : direction Le Grand Hornu et ses expositions François Curlet au MAC’S et ‘Design orienté verre’ au CID. Agenda Boombartstic, quelques événements Voilà du design belge de haute qualité. BOZAR et les Henry Van de Velde Awards de Flanders DC s’associent encore une fois en 2019, pour le mettre sous les spotlights. Les Henry Van de Velde Awards couronnent le design et les designers, une entreprise qui génère une influence positive sur la société et l’économie. Lors de la remise des prix du 29 janvier, 12 lauréats ont été récompensés : un Gold Winner par catégorie (Business, Community, Consumer, Ecodesign, Graphic & Packaging, Habitat, Health & Wellbeing et Mobility) ainsi que d’autres Gold Winners pour Lifetime Achievement, Company et Young Talent. Mon coup de cœur va à Rope, projet conçu par Lef Spincemaille et recompensé par un Community Award. Cette corde serpentine de de 65m de long avec laquelle Lef Spincemaille voyage, arrive quelque part et improvise ; jouant de cette sculpture dynamique, en totale interaction avec les lieux visités et les gens qui l’utilisent pour lui attribuer une fonction.. Rope devient espace de jeu pour les enfants, membre de la famille, alternative au siège traditionnel ou espace de connexion.Les expériences de Rope sont également quotidiennement relatées en mots et en images dans le Journal of Rope. Henry van de Velde Awards 2019, BOZAR , jusqu’au 23 mars 2019 >>> www.bozar.be Lef Spincemaille, Rope, Henry van de Velde Awards 2019, BOZAR, (c) Lef Spincemaille, (c) photo Eric Mabille – Boombartstic, Agenda Boombartstic, 04 -10 mars 2019 C’était l’info de la semaine dernière, La Femme au Paon, chef-d’œuvre de l’artiste –joaillier Philippe Wolfers est exposée au Musée d’Art et d’Histoire du Cinquantenaire dans la reconstitution du célèbre Magasin Wolfers dont la décoration intérieure et les vitrines avaient été dessinées par Victor Horta en 1912. Symbole d’un grande modernité, cette sculpture unique et monumentale, retro-éclairée à l’électricité date de 1904 et a été réalisée en marbre, du bronze et émail transparent . Tout le raffinement de la composition vient de la technique utilisée dans la confection des ocelles des plumes, dite du plique-à-jour – cloisonné de l’émail sans fond métallique – que Wolfers avait déjà exploré en 1901 pour la réalisation de ses bijoux, dont la fameuse libellule aux ailes déployées présente dans une des vitrines. Cette Femme au Paon marque une transition entre la période ‘bijouterie’ de Philippe Wolfers et sa période dédiée à la sculpture. Exposée une unique fois en 1905 lors du salon Pour l’Art à Bruxelles, la pièce est mise en dépôt au Musée du Cinquantenaire où elle figurera au milieu de ce Magasin Wolfers, reconstitué à l’identique dans une des salles du musée en 2018 et à nouveau accessible au public en tant que collection permanente. >>> Musée d’Art et d’Histoire Plus Boombartstic L’exposition Inca Dress Code est prolongée jusqu’au 21 avril 2019. Je vous la conseille ; es collections « Amériques » du Musée Art & Histoire sont considérées parmi les plus belles et les plus riches des musées européens. Le textile avait un était considéré comme un bien extrêmement précieux : il servait non seulement à se vêtir, mais était aussi symbole de pouvoir et d’identité et pouvait servir comme offrande ou bien d’échange. Cette exposition donnera la possibilité d’admirer la magnificence de certains textiles, la qualité de l’orfèvrerie et la beauté de la plumasserie du passé précolombien. Ce sera aussi l’occasion de découvrir la maîtrise de l’art du tissage, la sophistication de certains motifs, les couleurs très diversifiées et éclatantes encore aujourd’hui de ces fibres et plumes. Philippe Wolfers, La Femme au Paon, 1904, Magasin Wolfers, Musée Royal d’art et d’Histoire du Cinquantenaire, Bruxelles, (c) MRAH Bruxelles, Agenda Boombartstic, 04 -10 mars 2019 Ce mercredi 6 mars 2019 comme le premier mercredi du mois, retrouvez ‘Les Mercredis du fanzine’ . pour celles et ceux qui ne savent pas ce qu’est un fanzine, c’est une publication, imprimée ou en ligne, périodique ou non, institutionnellement indépendante. Elles traitent de bandes dessinées, de science-fiction, de musique, etc., et sont rédigées par des amateurs, passionnés , pour d’autres passionnés. Pour l’occasion, La Petite Fanzinothèque Belge sera ouverte de 14 à 18 h, et vous proposera,dès 19h, une présentation et découvertes de fanzines (mini expo, sortie de fanzines, mini happening,…). Cette soirée est une sorte de café littéraire du fanzine qui se veut jouissif et convivial, pleine de découvertes autour de la création fanzinesque belge et étrangère. >>> lien vers l’event Facebook >>> http://www.lapetitefanzinothequebelge.eu Les Mercredis du Fanzine, La Petite Fanzinothèque Belge, Agenda Boombartstic, 04 -10 mars 2019 Le mercredi 06 mars, accès libre et nocturne chez Argos, centre des arts & media. – comme tous les premiers mercredis du mois. Au programme : exposition « Poetas sin Alfabeto » de Jan Vromman et Vincent Dunoyer, exposition « Look at me », projection du film de Myriam Van Imschoot “Le Cadeau” : 18h, 19h et 20h, Bar & snacks. Poetas sin alfabeto («Les poètes sans alphabet») est le fruit collaboration entre deux artistes très différents. Pour ce projet, ils se sont intéressés au concept d’Espagne en tant que culture, avec ses traditions et sa mythologie ; une métaphore d’histoires teintées de domination et de répression. Cela donne lieu à une exposition sur le pouvoir et l’impuissance, la force et la fragilité, les logos et le pathos. De nos jours, l’acceptation et l’utilisation généralisées de la photographie de portrait tant dans la vie quotidienne que dans les arts ou les médias est affirmée. La relation entre images photographiques et images filmées est au centre de l’exposition Look at Me. Après Histoires d’une Image en 2018, elle vous invite à replonger dans les œuvres de la collection d’Argos. Look at Me propose, entre autres, une sélection de portraits photographiques réalisés dans le cadre du programme d’artistes en résidence du Centre pour la photographie contemporaine de Contretype à Bruxelles. Dans l’exposition, l’alternance de photos et d’installations audiovisuelles installe un dialogue entre différents types de portraits, styles et époques. Avec des œuvres de Marie-Noëlle Boutin, Dirk Braeckman, André Cepeda, Nicolas Dufranne, Frédéric Gaillard, Philippe Herbet, Esther Johnson, Jacques Lennep, Chantal Maes, Valérie Mannaerts, Angel Marcos, Hans Op de Beeck, Ria Pacquée, Shelly Silver, Sarah Vanagt, Andreas Weinand. >>> Lien vers l’event Facebook >>> http://www.argosarts.org Vincent Dunoyer et Jan Vromman, exposition Poetas sin Alfabeto, Argos, centre for Art and Media, 2019, (c) Vincent Dunoyer et Jan Vromman, Agenda Boombartstic, 04 – 10 mars 2019 Agenda Boombartstic – côté expositions C’est dans une grande salle d’expo du Botanique -dépouillée de ses parois superflues pour mieux en révéler l’architecture – qu’a été inaugurée hier l’exposition du photographe Michel Mazzoni, Other Things Visble. Une révélation de la matérialité des images, qui brouillent leurs référents et se détachent de leurs supports classiques pour explorer de nouvelles manières d’être pensées et regardées. Ainsi mises en espaces, ne rendant compte d’aucun réel ni d’aucune représentation, l’image, en simple objet ou motif se met en quête de concret avant de s’abstraire et se soustraire aux interrogations du spectateur sur leurs provenances, leurs sens et leurs contenus. Elles se retrouvent telles une matière signifiante qui assume son besoin d’espace, de hauteur, de perspective, de matérialité, une image qui se souvient, une image qui s’échappe et s’évade pour mieux se chercher encore et encore. Michel Mazzoni, Other Things Visible, @botanique, > 14 avril 2019 >>> https://www.botanique.be Plus Boombartstic Profitez de votre visite pour vous rendre à la galerie du Botanique. Elle accueille jusqu’au 31 mars 2019, l’exposition Woman as Parts, de l’artiste photographe Julie Scheurweghs. Diplomée depuis 2010 de Sint-Lukas, elle utilise des séquences de films ou images issues du porno pour leur appliquer un recadrage qui de facto les place dans un autre contexte et modifie le regard que le spectateur peut en avoir. L’artiste y propose son ‘regard féminin’, alternative à celui masculin, auto-normé. Un inversement des rôles entre le regardant et le regardé. Appliqué ainsi au genre pornographique, dominé par le spectateur masculin, Julie Scheurweghs repositionne par son travail, le regard dans le champ du féminin. Michel Mazzoni, exposition Other Things Visible, Le Botanique, 2019, (c) Michel Mazzoni, (c) photo Michel Mazzoni, Agenda Boombartstic, 04 – 10 mars 2019 Julie Scheurweghs, exposition Woman in Parts, Le Botanique, 2019, (c) Julie Scheurweghs, Agenda Boombartstic, 04 – 10 mars 2019 L’espace d’art contemporain, La Loge ouvre ses espaces à Michel Blazy. Le passage du temps sur la matière est au cœur de sa pratique, avec, depuis le début des années 1990, un travail plus spécifique sur les entités vivantes qu’elles soient naturelles ou artificielles. Ainsi soumises aux affres du temps et aux modifications de leur environnement. Pour l’exposition Multiverse, la Loge se transforme en laboratoire où les matières peuvent croître, germer, se transformer et se dégrader. L’exposition comprend également des films, des installations et des sculptures qui permettent de comprendre et d’illustrer la pratique d’atelier de Michel Blazy. Un réseau d’œuvres, toutes indépendantes les unes des autres, se développent hors du contrôle formel et formaté de l’artiste, offertes à tous les dérèglements et mutations. >>> https://www.la-loge.be Michel Blazy, exposition Multiverse, la Loge, 2019, (c) Michel Blazy, Agenda Boombartstic, 04 -10 mars 2019 Au Centre Culturel de Schaerbeek, l’exposition “Faire et Défaire” propose le travail de quatre artistes qui utilisent la technique de la broderie dans leurs œuvres. Via cette technique “laissée aux femmes”, qu’elles s’approprient et actualisent, elles questionnent les modèles notre société. Quatre approches sur le fil autour de la place des femmes, de l’intimité, du corps, des repères et des conventions. La belge Déborah Lothe restitue en fragilité le corps, les organes qui le composent, sa beauté et sa décadence dans un travail qui mêle dentelle, broderie et techniques diverses. Par l’écrit fait de cheveux et de broderies, l’artiste Elyse Galiano convoque la luttes des femmes contre les carcans, pratiques et autres injonctions sociétales ancestrales. Par son travail de broderie, Jeni Reghem pose la réflexion autour de la famille et du lien social. Le fil, le tissu lui permettent d’aborder le champ d’une certaine intimité. Un mouchoir, un drap de lit, des essuie-mains, autant de pièces de textiles qui nous renvoient à la famille, au linge de maison, passé d’une génération à une autre, témoins d’histoires familiales avec leur moments tendres, mais aussi de brutalité et de tabous. Enfin Lola Parrot Lagarenne aborde le féminin par un travail sur tissu, la sérigraphie et la broderie. Elle nous le distille en un travail à mi-chemin entre légèreté et gravité ; un monde poétique, chatoyant et délicieusement comique. Faire et défaire, Centre Culturel de Schaerbeek, jusqu’au 12 avril 2019 www.culture1030.be Deborah Lothe, exposition Faire et Défaire, Centre Culturel de Schaerbeek, 2019, (c) Deborah Lothe, Agenda Boombartstic, 04 -10 mars 2019 Agenda Boombartstic, côté Galeries Commençons d’emblée par un double coup de cœur, celui pour une galerie et pour un artiste. Tout commence toujours par un vernissage, un dimanche, autour d’un brunch. Fondée dans leur propre loft en 2012 par Minyoung Lee et Gil Bauwens, la galerie Art’Loft donne à voir ce qui a de mieux comme artistes issus de la scène artistique contemporaine coréenne, mais également, et c’est le cas cette fois-ci, des artistes européens qu’il s présentent en Corée, par le biais d’expositions ou d’événements artistiques. Aujourd’hui, la galerie représente un groupe d’une dizaine d’artistes internationaux ayant une grande portée créative, comme les Coréens Chun Kwang Young, Sungfeel Yun, Namgoong Whan, Kim Joon, Moon Pil Shim, Kim Ku Lim, Yunkyung Jeong et les Européens Ode Bertrand, Vera Molnar, Paola Pezzi, Aurélie et Maurice Frydman. C’est la troisième exposition du plasticien Maurice Frydman à la galerie Lee-Bauwens Une occasion de mettre le focus sur ses œuvres récentes où l’emploi du film plastique, comme processus de création unique, représente pour l’artiste une manière d’évoquer métaphoriquement le derme humain avec ses aspérités, ses plis, ses rides, ses déchirures et ses cicatrices. L’artiste systématise l’utilisation de ce qu’il appelle la Matrice – Épiderme. Il met en tension, tord, plie ses films plastiques, laissant la couleur s’imprimer aléatoirement sur la surface ridé de la matière plastique. Un travail que j’aime personnellement beaucoup et que j’avais pu découvrir il y a quelques années à l’ancien BAL, Musée des Beaux –Arts de Liège et plus récemment, en 2018, à la Chapelle de Boendael. Maurice Frydman, ‘A vif’, Art’Loft , Lee-Bauwens Gallery, jusqu’au 30 mars 2019. >>> http://www.artloft.eu Maurice Frydman, solo show A vif, Art’Loft , Lee-Bauwens Gallery, 2019, (c) Maurice Frydman, Agenda Boombartstic, 04 -10 mars 2019 Née à Bruxelles en 1958, Chantal Talbot, sculpteur et peintre est graduée en arts plastiques du “75”. Elle pratique une sorte de recyclage poétique, ludique. Nous invente une archéologie nouvelle, s’embarque vers l’imaginaire, appareille ses variations sur le thème de la mer. Entre nomadisme et sédentarité, emblème de l’aller et retour de l’esprit, les sculptures, peintures et installations de Chantal Talbot déclinent leurs multiples imbrications et invitent au voyage. Chantal Talbot, Un Bleu Trois, Galerie Faider , jusqu’au 23 mars 2019 >>> http://www.galeriefaider.be Chantal Talbot, solo show Un Bleu Trois, Galerie Faider, 2019, (c) Chantal Talbot, Agenda Boombartstic, 04 -10 mars 2019 Bon nombre de galeries vernissaient leurs nouvelles expositions jeudi dernier. Cette semaine, je vous propose celle que j’ai préférée, Synthetic Skin, un solo show de Chris Dorland chez Super Dakota. Et dès l’entrée, on se prend ces grandes images en plein visage. Travaillant avec une variété d’écrans, de scanners et de drones, Dorland s’intéresse à la façon dont les machines perçoivent, enregistrent et reproduisent le monde de plus en plus par le biais de la visualisation de données, du matériel de numérisation et d’autres dispositifs optiques. Dorland, dans son studio devient ‘un technicien’ qui se déplace entre les appareils de numérisation et les imprimantes, permettant ainsi aux différentes machines de documenter, de déformer et de produire de nouvelles images du monde. A partir d’une combinaison de contenus trouvés et générés par lui-même, Dorland gère le flux d’informations visuelles par le biais de diverses machines et de divers processus de floutter. Sa matière de prédilection; des images capturées par des drones, des vidéos musicales, des publicités, des scènes extraites de jeux vidéo et ce qu’il rapporte de ses errances nocturnes. Vient ensuite le temps où il leur applique étirements et fragmentations, où il leurs incorpore des rendus de bugs de numérisation. Le tout aboutit à une expression et un langage de l’image déformée aussi violente de couleurs que captivante. Synthetic Skin comprend un nouvel ensemble de travaux comprenant cinq panneaux Alumacore, une peinture Soft Skin, deux œuvres vidéo sur écran ainsi qu’une installation spécifique au site.Synthetic Skin s’empare littéralement de la galerie en la compartimentant de structures en acier léger sur lesquelles se posent des oeuvres ou à travers lesquelles, vous les percevez – comme à travers les barreaux d’une prison science-fictionnelles à travers laquelle le spectateur fait son chemin, oscillante entre cognition -des images qu’il semble reconnaître – et confusion. De cette perception perturbée et ambigue naît une autre réalité. Chris Dorland, Synthetic Skin, Galerie Super Dakota, jusqu’au 12 avril 2019 >>> http://www.superdakota.com Chris Dorland, Synthetic Skin, Super Dakota Gallery, 2019, (c) Chris Dorland, (c) photo Super Dakota Gallery, Agenda Boombartstic, 04 – 10 mars 2019 Agenda Boombartstic – escapades Cette semaine je vous amène au Musée des Arts Contemporains et au CID, sur le site magnifique du Grand -Hornu Ce sont les derniers jours de l’exposition ‘Crésus & Crusoé’ , première exposition monographique de François Curlet au MAC’s – Grand Hornu. François Curlet est un artiste qui aime à jouer du détournement, du contre-emploi et de la contrefaçon. Ses œuvres archivent avec humour et poésie l’époque par la collecte et le recyclage d’objets de rebus, démarche proche des Dadaïstes ou de celle plus Pop Art d’un Claes Oldenburg. Outre la moto sur toast cannibale, le détournement du classique feu de signalisation Walk, Don’t Walk, Moon Walk, j’ai beaucoup aimé la série des sprays sur chutes de plaques en cuivre ‘ Frozen Feng Shui’ réalisée en 2013, alignés telles des évocations-fantômes de la productivité. Par son travail d’esthétisation de ces et déchets, Curlet permet aux objets de récupérer une partie de leur mémoire et de leurs racines. François Curlet, Crésus & Crusoé, MAC’s Grand Hornu, jusqu’au 10 mars 2019. >>> http://www.mac-s.be François Curlet, Moon Walk, exposition Crésus et Crusoé, MAc’s Grand Hornu, 2019, (c) François Curlet, Agenda Boombartstic, 04 -10 mars 2019 Dans cette même enceinte de l’ancienne cité minière du Grand-Hornu, petit tour au CID – Centre d’Innovation et de Design. L’exposition Design orienté verre présente un ensemble significatif d’expériences menées au CIRVA – Centre International du Verre et Arts Plastiques de Marseille -avec le verre par des designers provenant d’horizons très différents mais réunis autour de la possibilité d’une rencontre et d’un dialogue soutenu avec l’artisan verrier. En effet, la vocation de ce laboratoire est d’explorer les rapports entre art, design et verre, à travers une multitude d’approches théoriques et pratiques et grâce à la démarche personnelle des artistes et designers qui y sont invités en résidence de recherche et de création. Andrea Branzi interroge les rapports entre objets domestiques, nature et architecture. Sylvain Willenz propose un approche du matériau plus formelle et technique, s’attardant sur une compréhension du processus d’expérimentation.L’univers poétique et narratif de David Dubois aborde la question de l’aléatoire et du mouvement à travers suspensions et appliques murales dessinant un paysage de lumière graphique et vaporeux dans l’espace. Dans le paradoxe de sa transparence, le verre réussit à conserver tout son mystère ‘Design orienté Verre, CID Grand-Hornu, jusqu’au 26 mai 2019 >>> http://www.cid-grand-hornu.be Serge Anton, Lampes à poser, exposition Design orienté Verre, CID Grand-Hornu, 2019, (c) Serge Anton, Agenda Boombartstic, 04 – 10 mars 2019 Voilà, c’est tout pour ce quatrième agenda. Je vous donne rendez-vous lundi prochain, dès 8h du matin. Entre-temps, toutes vos suggestions et commentaires sont les bienvenus en – dessous de cet article. Pour vous tenir au courant, n’hésitez pas à souscrire à la newsletter, à rejoindre ma page Facebook et mon Instagram, où je publie au quotidien. Une semaine Boombartstic à vous toutes et tous. Auteur Eric Mabille "J’adore bouger et mon rapport à l’art est dans le mouvement, l’instinct et l’instant et ce depuis toujours. J'aime ce côté spontané, libéré de toute connaissance préalable, en vrai autodidacte. J’apprécie aussi pleinement le moment privilégié d’une preview presse, où seul dans une salle d’exposition, j’ai cette impression d’avoir toutes les œuvres pour moi. » Eric Mabille est diplômé en marketing, passionné de web, spécialisé en gestion de projets culturels et en marketing de destination et de niche. Il fréquente depuis plusieurs années l’atelier de dessin et les cours de chant lyrique à l’Académie de Saint-Gilles.