Published 18 mars 2019 Commentaires 0 Commentaire Par Eric Mabille Tags BAM MonsBANADBANAD 2019Brussels Art Nouveau & Art Deco FestivalCentre de la Tour à PlombElisabeth HorthFrancesco JoãoGiorgio de ChiricoGladstone GalleryGroupe 2 GalleryHenri SarlaJonathan MangelinckxKeith HaringLouise DS GalleryMendes Wood DM GalleryMusée HortaMusées Royaux des Beaux-ArtsStéphane RoySurréalismeVictor ServranckxWim Delvoye Agenda Boombartstic, du 18 au 24 mars 2019 Agenda Boombartstic ; faites le plein de bons plans Arty pour la semaine. Chaque lundi, je vous propose ma sélection des événements Arty à ne pas manquer. Des événements, des expos, des shows en galeries, un agenda 100% bruxellois qui s’autorise de belles escapades en province. Allez c’est parti pour l’Agenda Boombartstic. Au sommaire cette semaine : le 2ème week-end du Brussels Art Nouveau Art Deco Festival – BANAD 2019. Côté expos, je vous amène au Musée Horta pour ‘Collection de Collectionneurs’, à la Tour à Plomb pour sa première exposition ‘Fonction’ et aux Musées Royaux des Beaux-Arts pour l’expo consacrée à Wim Delvoye. Quatre shows en galeries cette semaine : l’hommage à Victor Servranckx à la Group 2 Gallery, Keith Haring chez Gladstone, Henri Sarla à la Louise DS Gallery, à Watermael-Boisfort et finalement Francesco João chez Mendes Wood DM. Pour finir, une escapade aux Beaux-Arts de Mons pour l’exposition dédiée au ‘Surréalisme dans les collections montoises’. Agenda Boombartstic, les événements Le Brussels Art Nouveau & Art Déco Festival BANAD 2019 se poursuit avec son deuxième week-end, ces 23 et 24 mars 2019. Focus sur les environs de l’Avenue Louise, Koekelberg, les communes de Molenbeek et de Berchem-Sainte-Agathe. Un programme qui alterne, comme d’habitude visites d’intérieurs accessibles sur réservation et parcours urbains guidés. Il y a d’abord les classiques signés Victor Horta. L’Hôtel Max Hallet et son style assagi, ses splendides verrières et vitraux, et son escalier d’honneur baigné de lumière et décoré de ses multiples roses. L’Hôtel Solvay, le plus prestigieux et luxueux de tous, au budget de conception illimité, la noblesse du décor et de ses matériaux, ses deux très belles toiles de van Rysselberghe en haut des marches. Et l’Hôtel Tassel, première manifestation de l’Art Nouveau bruxellois datant de 1893, avec sa structure de fer apparente, l’intégration du décor à la structure, la fluidité de l’espace de vie, son ouverture vers la lumière naturelle et cette création d’une serre intérieure, au cœur de la maison. Nouveauté cette année ; l’ouverture de la Maison de Boelpaepe à Berchem –Sainte-Agathe qui, bien qu’ayant une façade de facture modeste, a su préserver son intérieur et son mobilier d’origine. Souvent associé aux maisons en série, l’architecture d’Ernest Blerot est bien représentée sur le territoire bruxellois avec 60 maisons construites en 7 années. Un style original, d’inspiration florale qui combine de manière élégante: sgraffites, ferronneries, boiseries, mosaïques. La Maison Blerot de la Rue de Belle-vue est une de celles-là. Peut-être préférez-vous la Maison Lefever de l’avenue Panthéon, sur le plateau de Koekelberg. La façade, ornée par un sgraffite de Paul Cauchie, recèle des espaces intérieurs ayant gardé de nombreux éléments d’origine ; lambris de bois et de marbre, carrelages, plafonds ornés de belles moulures, vitraux, cheminées. L’intégralité des espaces intérieurs à visiter et des parcours urbains guidés sont sur le site web d’Explore Brussels. Brussels Art Nouveau & Art Deco Festival, BANAD 2019, du 16 au 31 mars 2019 >>> Réservations : www.explore.brussels Victor Horta, Hôtel Tassel, 1893, (c) Victor Horta, Brussels Art Nouveau Art Deco Festival, BANAD 2019, (c) Explore Brussels, (c) photo Sophie Voituron, Agenda Boombartstic 18 -24 mars 2019 Agenda Boombartstic, les expositions Stéphane Roy est le curateur de la première exposition qui vernira le mercredi 20 mars au sein d’un nouveau centre culturel de la Ville de Bruxelles, La Tour à Plomb. Cette exposition collective intitulée FONCTION réunira sept jeunes artistes prometteurs, s‘emparant des lieux pour engager une pluralité de dialogues avec l’institution en convoquant son histoire patrimoniale jusqu’au questionnement de son nouvel usage. Une invitation faite à la jeunesse artistique bruxelloise à venir activer cet ancien bâtiment industriel rénové récemment. Une exposition qui tend à élaborer plusieurs regards sur la création actuelle et des problématiques qui lui sont liées. Ces sept jeunes artistes sont réuni s par un parcours commun, puisque tous issus du Master 2 Sculpture de l’Académie Royale des Beaux-Arts, et placés sous la curation de Stéphane Roy, coordinateur du Centre Tour à Plomb. Les artistes sont également invités à développer ensemble un projet de médiation autour de l’exposition et des visites qu’ils organiseront pour les publics locaux. C’est donc par leur voix que les habitants du quartier, de tous âges, ainsi que les visiteurs, seront invités à découvrir les diverses formes d’approches artistiques proposées au sein de l’exposition. Le Centre Culturel et Sportif Tour à Plomb est un centre de proximité du Service Jeunesse de la Ville de Bruxelles dédié aux diverses formes de réflexion, d’expression et de création culturelles, socioculturelles, artistiques, éducatives ou sportives. Il est mis prioritairement à la disposition des bruxellois et des Asbl, services et institutions publiques du quartier Jardin aux Fleurs. Ouvert 7/7, le Centre Tour à Plomb rythme le quotidien local par le biais d’événements et activités variées : expositions, résidences, ateliers, stages, spectacles, conférences, concerts, … destinés à tous types de publics. Inaugurée récemment, cette nouvelle institution développe peu à peu son identité artistique, résolument tournée vers l’émergence. Exposition Fonction, Centre Tour à Plomb, jusqu’au 30 Mars 2019. Vernissage : le 20 mars de 18h à 21h. >>> https://www.bruxelles.be/touraplomb Camille Coléon, exposition ‘Fonction’, La Tour à Plomb, 2019, (c) Camille Coléon, Agenda Boombartstic, 18 – 24 mars 2019 Le Musée Horta à Saint-Gilles a inauguré la semaine dernière l’exposition « Collection de collectionneurs » organisée dans le cadre d’un triple anniversaire – les 100 ans de la vente de la maison par Horta lui-même, les 50 ans de l’inauguration du musée, et les 30 ans de sa restauration. Ce sont donc trois expositions inédites qui prennent place simultanément dans les trois bâtiments du musée, du 15 mars au 30 juin 2019, et mettent en lumière une facette encore méconnue de l’architecte, Victor Horta, collectionneur. Cet éclairage différent propose d’abord des œuvres Art nouveau issues de collections privées, mises en abyme par l’artiste plasticienne Elisabeth Horth. Dans l’atelier de Victor Horta, se trouve réunie, une collection particulière du jeune collectionneur bruxellois Jonathan Mangelinckx, avec des œuvres majeures de Serrurier-Bovy, Paul Hankar et d’autres créateurs de l’Art nouveau. Enfin, de manière totalement inédite, le décor de la véranda et du Salon de musique de la maison est reconstitué tel qu’à l’origine, avec des objets orientaux et extrême-orientaux similaires à ceux collectés par Victor Horta grâce à un prêt exceptionnel de 45 œuvres du département d’art d’extrême Orient du Musée d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Musée Horta, ‘Collection de Collectionneurs’, jusqu’au 30 juin 2019. >>> http://www.hortamuseum.be Musée Horta, vue de l’exposition Collection de Collectionneurs, 2019, (c) Paul Louis, (c) Musée Horta, Agenda Boombartstic, 18 -24 mars 2019 Dès le jeudi 21 mars, place à une exposition intégralement consacrée à Wim Delvoye aux Musées Royaux des Beaux-Arts, à Bruxelles. Une exposition conçue en étroite collaboration avec l’artiste et à voir jusqu’au 21 juillet 2019. Elle y présentera une sélection d’œuvres récentes en relation avec l’univers des gamers, véritable phénomène sociétal qu’affectionne l’artiste Elle sera également l’occasion de revenir sur les 20 dernières années de production de Delvoye, témoins de ses recherches incessantes dans de multiples domaines ; un monde où art, artisanat se confrontent aux frontières de la technologie et des sciences, où se joue la mixité des influences, où se mêlent passé et futur, le tout sous une bonne couche d’humour. Vous découvrirez enfin un Wim Delvoye passionné par les cultures anciennes ; l’occasion d’un moment de dialogue avec les grands maîtres de l’histoire de l’art puisque plusieurs de ses œuvres sont installées dans les salles Old Masters du Musée des Beaux-Arts. J’y reviendrai très vite sur Boombartstic Art Magazine. Et comme vous serez certainement tenté de partager vos photos sur Instagram, un seul hashtag #expodelvoye Wim Delvoye, Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, jusqu’au 21 juillet 2019 >>> https://www.fine-arts-museum.be Wim Delvoye, Truck Tyre, 2017, (c) Courtesy Wim Delvoye, (c) photo Studio Delvoye, exposition Wim Delvoye, Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, 2019, Agenda Boombartstic, 18 -24 mars 2019 Agenda Boombartstic, les galeries Group 2 Gallery a été fondée en 1990 par l’Ostendaise, Jeannine LENAERTS avec le projet d’y organiser des expositions personnelles et thématiques de ses artistes préférés du XXe siècle, principalement – mais pas exclusivement – belges. Plus de 25 ans plus tard, Jeannine Lenaerts dirige toujours la galerie avec ses 3 fils Vital, Philip et Serge. La galerie nous propose depuis une semaine un hommage à Victor Servranckx, un des premiers artistes abstraits belges. Cet hommage tient en une sélection d’œuvres extrêmement rares et très inhabituelles de l’artiste qui ravira tous les amateurs d’art moderne. Victor Servranckx est né à Diegem en 1897. Il étudia à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles de 1913 à 1917 et eut comme professeurs Constant Montald et Adolphe Crespin. Dès 1917, plusieurs de ses œuvres non figuratives sont exposées à la galerie Georges Giroux à Bruxelles, toute première exposition d’art abstrait en Belgique. Après une exposition personnelle majeure en 1924 à la Galerie Royale à Bruxelles, l’artiste est invité par Marcel Duchamp à participer à l’exposition internationale d’art moderne organisée par la galerie new-yorkaise « Société Anonyme » en 1927. Servranckx a donné à ses œuvres des titres neutres ; Opus, suivis d’un numéro de série. Après une parenthèse consacrée à l’architecture, il revient à la peinture et se démarque du style constructiviste pour l’expression d’un surréalisme abstrait et cosmique qui combine éléments organiques et biomorphiques avec des formes géométriques. Il reviendra après la Seconde Guerre Mondiale à une abstraction formelle et collabora activement avec une nouvelle génération d’artistes abstraits tels que Jo Delahaut et Paul Van Hoeydonck. Ses œuvres se retrouvent dans les collections permanentes des plus grands musées comme le MOMA, à New York, le Centre Pompidou, à Paris, le Musée Thyssens-Bornemisza, à Madrid, le Ludwig Museum de Vienne, les Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, Anvers et Gand, entre autres. Hommage à Victor Servranckx, Group 2 Gallery, jusqu’au 04 mai 2019 >>> https://www.group2gallery.com Victor Servranckx, Life starts mysteriously, 1930, Group 2 Gallery, 2019, (c) Victor Servranckx, Agenda Boombartstic, 18-24 mars 2019 Première exposition solo pour l’artiste Francesco João à la Mendes Wood DM Gallery, au Sablon. João utilise ce paradoxe – celui qui le voit faire des peintures pour parler de la peinture. L’artiste s’approprie des images trouvées sur Google, qu’il reproduit sur la toile avec précision grâce à une technique inspirée de celle de l’écran de soie. Ces images, presque visibles, nous semblent familières, émergeant de derrière les nombreuses strates de gouache, dans un style qui pourrait évoquer une image sérigraphiée. Ironiquement, João s’emploie à créer une matrice à usage unique. Le détail de l’unicité de l’œuvre se trouve en fait dans ce cadre complexe de calques utilisés pour la réaliser. Un choix du sujet unique : les paysages, genre qui échappe à toute hiérarchie archétypale et à toute classification dans la peinture. Canon majeur de l’histoire mondiale des beaux-arts, la peinture de paysage a survécu à toutes les dominations impérialistes, aux changements climatiques et sociopolitiques, aux avant-gardes de l’art, aux conflits mondiaux. Tel un subterfuge, une échappatoire, cette peinture du paysage a souvent été un moyen de se détourner de la représentation réaliste d’un environnement donné et de charger l’image idyllique de références et de messages latents. Il en va de même pour ceux peints par Francesco João. Restituées plus obscures et sous tension, ses marines semblent suspendues dans le temps et l’espace. Sont-elles mers qui bordent nos plages ou celles qui recouvrent la surface de la lune. Qui seulement le sait. Francesco João, Mendes Wood DM Gallery, Bruxelles, jusqu’au 13 avril 2019. >>> www.mendeswooddm.com Francesco João, Untitled, 2019, courtesy Mendes Wood, Bruxelles, (c) Francesco João, Agenda Boombartstic, 18 – 24 mars 2019 La Gladstone Gallery présente une exposition d’œuvres sur papier de Keith Haring, dont la plupart n’ont pas été montrées depuis leur création à la fin des années 1980. Conçue pour son emblématique Pop Shop, la série de dessins de cette exposition a servi d’illustration sous-jacente aux gravures et autres produits Pop Shop. Représentant une variété de formes et de figures dans le style de la signature de l’artiste, ces compositions en noir et blanc illustrent la longue carrière de Haring dans l’exploration du médium du dessin et sa capacité astucieuse à créer une version unique de la réalité utilisant un langage visuel distinct. Connu pour ses fresques iconiques dans le métro new-yorkais dès le début des années 80, Keith Haring a également exécuté des dessins de taille plus intime dans son studio. Privilégiant l’art automatique comme processus de création, ses dessins ou collages sur papier sont recouverts de ce langage visuel bien identifiable où grouillent quantités de personnages et de motifs. Ils recouvraient les murs ou étaient utilisés comme affichettes de vente dans le Pop Shop, cette boutique que Keith Haring a ouverte en plein cœur de Soho, en 1986. Exécutés avec la précision d’une gestuelle assurée, souvent encadrés de noir, ces dessins contiennent tout l’alphabet de Haring, avec ses personnages connus et ceux qui le sont moins ; les figures humaines gesticulantes, les chiens-loups aboyant, des nageurs et des dauphins, des machines, des ciseaux et des anges, tous repris dans une grande diversité de récits qui traitent de tous ces sujets sociaux et d’actualité que Keith Haring abordait dans son œuvre. Des thèmes engagés, comme la religion, la sexualité, l’économie et la technologie. Un catalogue de l’essai de l’écrivain Brad Gooch sur l’importance historique du Pop Shop de Haring et de la pratique du dessin accompagnera l’exposition. Keith Haring, Pop Shop Drawings, Gladstone Gallery, Bruxelles, jusqu’au 12 avril 2019. >>> https://gladstonegallery.com Keith Haring, Pop Shop Drawings, Gladstone Gallery, 2019, (c) Keith Haring, Agenda Boombartstic, 18 – 24 mars 2019 On quitte le centre ville pour la périphérie de Bruxelles. Quelques pas au bord de mer, l’exposition personnelle d’Henri Sarla, ‘Around the Coastline’, proposée par la Louise DS Gallery, à Watermael-Boisfort. Que reste-t-il de la plage quand tous les vacanciers sont partis, quand tout est vide, que le silence est revenu se disputant au bruit de vagues et au cri des mouettes. Des bords d’une mer grise, la plage immense de sable ocre, l’horizon bas et cette lumière, celle de la Mer du Nord hors saison, celle des peintres. Dans ce décor vide à l’atmosphère bien belge, des moments en suspension, des allures de fin de film mais peuplés de souvenirs : une chevelure au vent, des corps en maillots de bain, un visage caché sous ses lunettes de soleil, des personnages enfermé dans un instant, presque figés dans leur solitude comme le sont ceux d’Edward Hopper. Un littoral saisi sur instantané polaroïd, souvent scénarisé avec ses humains lookés 60’s, individus héliotropes en quête des deniers rayons de la journée. Henri Sarla travaille à l’huile, en plusieurs couches, sur des fonds texturés, en demi-pâtes parfois épaisses, terminant par des frottis et glacis. Une palette de couleur réduite. Close up sur des peaux bronzées à la chair peinte minutieusement, sur les maillots de bain et habits de plage colorés comme dans le souvenir ou l’imaginaire d’une jeunesse adolescente et insouciante. Henri Sarla, ‘Around the Coastline’, Louise DS Gallery, jusqu’au 31 mars 2019. >>> https://www.louisedsgalerie.com Henri Sarla, Seaside 3, courtesy Louise DS Galerie, Bruxelles, 2019, (c) Henri Sarla, Agenda Boombartstic 18 – 24 mars 2019 Agenda Boombartstic, l’escapade Escapade à Mons, ce week-end, où dans le cadre de la rétrospective consacrée à l’artiste surréaliste Giorgio de Chirico, le BAM présente, avec l’aide des étudiants de master Design d’exposition de l’école ARTS2, Le surréalisme dans les collections montoises. Réuni dans une salle entière, des artistes montois, hennuyers, français ou encore américains conservés dans les collections de la Ville de Mons ; une exploration explorent des multiples facettes de ce courant artistique international. Le parcours est complété par une série d’œuvres d’artistes français ou encore américains issue de la collection Duvivier, propriété de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mise en dépôt à l’Artothèque. L’exposition a choisi de mettre en lumière la relation entre le surréalisme et l’objet. Une vingtaine de sculptures et de pièces de mobilier sont ainsi présentées. La Fondation Roi Baudoin prête son concours à l’exposition par l’intermédiaire de l’artiste belge Camille De Tæye (1938-2013). Une section lui est consacrée afin de valoriser une partie de son œuvre et d’inaugurer la mise en dépôt de celle-ci à l’Artothèque. Situé à la croisée du symbolisme, du fantastique et du surréalisme, le peintre s’est forgé une réputation par l’originalité de ses thèmes et la poésie énigmatique de ses compositions. Enfin, au fil du parcours de l’exposition, l’expérience immersive « Drag ON Blind » est proposée par le MuseumLab du Pôle muséal, en collaboration avec l’entreprise Drag ON Slide. Grâce à la technologie, le visiteur est amené à voyager au cœur d’une œuvre surréaliste exposée au BAM pour y ressentir, à l’aide du son, l’ambiance exprimée par l’artiste. Á l’issue de son expérience, il sera invité à rechercher, parmi toutes les œuvres exposées, celle correspondant à son ressenti. Un projet soutenu par la Wallonie et le FEDER. Le surréalisme dans les collections montoises, BAM, jusqu’au 05 janvier 2020. >>> www.bam.mons.be Plus Boombartstic Je vous conseille vivement l’exposition Giorgio De Chirico, aux origines du surréalisme belge’. Cette très vaste rétrospective, réalisée en collaboration avec le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, vous invite à plonger dans l’univers métaphysique de cet artiste italien, à l’origine du Surréalisme, à travers 44 de ses œuvres –dont l’iconique Incertitude du Poète. Vous y verrez : les peintures du début, des paysages oniriques entre deux réalités, des tableaux dans le tableau, des places italiennes plombées de soleil et découpées par des ombres fortes, des évocations mythologiques et mystérieuses, les fameux mannequins déclinés en peintures, sculptures et dessins. Un parcours complet de tout ce qui fait l’univers de De Chirico, ponctué de très beaux face à face avec des œuvres de René Magritte, Paul Delvaux et Jane Graverol – chez lesquels, on perçoit l’influence incontestable et toute l’admiration pour le travail de ce grand artiste du XXème siècle. De Chirico, aux origines du Surréalisme belge, Beaux Arts de Mons, jusqu’au 02 juin 2019 >>> www.bam.mons.be Camiel Van Breedam, Dubble Hardspiegel – te mooi voor Rijkaards, 1971, collection Duvivier, propriété de la FWB mise en dépôt à l’Artothèque, expostion Le Surréalisme dans les collections montoises, BAM, 2019, (c) Atelier de l’Imagier, Agenda Boombartstic, 18 – 24 mars 2019 Voilà, c’est tout pour ce deuxième agenda. Je vous donne rendez-vous lundi prochain pour de nouvelles propositions. Entretemps, toutes vos suggestions et commentaires sont les bienvenus en – dessous de cet article. Pour vous tenir au courant, n’hésitez pas à souscrire à la newsletter et à rejoindre ma page Facebook et mon Instagram, où je publie au quotidien. Une semaine Boombartstic à vous toutes et tous. Auteur Eric Mabille "J’adore bouger et mon rapport à l’art est dans le mouvement, l’instinct et l’instant et ce depuis toujours. J'aime ce côté spontané, libéré de toute connaissance préalable, en vrai autodidacte. J’apprécie aussi pleinement le moment privilégié d’une preview presse, où seul dans une salle d’exposition, j’ai cette impression d’avoir toutes les œuvres pour moi. » Eric Mabille est diplômé en marketing, passionné de web, spécialisé en gestion de projets culturels et en marketing de destination et de niche. Il fréquente depuis plusieurs années l’atelier de dessin et les cours de chant lyrique à l’Académie de Saint-Gilles.